Vie et mort de la peau : comment les cellules se renouvellent-elles ? - MyPureSkin

Vie et mort de la peau : comment les cellules se renouvellent-elles ?

Si l’expression “faire peau neuve” est parfois utilisée au sens figuré, il s’agit là d’une locution parfaitement adaptée à la réalité quotidienne de n’importe quel être humain.

Produisant sans cesse de nouvelles cellules, votre enveloppe cutanée est en effet le siège d’une multitude de réactions biochimiques mettant en jeu des mécanismes métaboliques complexes mais d’une absolue nécessité pour préserver la santé de votre peau.

Naissance, développement et destruction : découvrez quelques détails étonnants sur le cycle de vie de vos cellules mais aussi et surtout comment en prendre soin pour que votre épiderme puisse continuer de rayonner à chaque fois que vous “faîtes peau neuve”.

Environnement et prédispositions génétiques : la trépidante vie des cellules de votre peau

Les cellules de la peau sont dites “différenciées” (ou spécialisées) en ce sens que leurs rôles dans l’organisme sont bien distincts.

C’est cette différenciation qui rend les différentes fonctions du corps humain possibles.

Le processus naturel de différenciation consiste donc à transformer des cellules souches (non différenciées) en cellules différentes et spécialisées qui composeront des organes tels que le cœur, le système digestif ou encore la peau.

Pour que votre organisme se développe sainement, ce processus suit le plan de construction codé dans votre patrimoine génétique. Toutefois, l’environnement peut influencer cette différenciation pour donner des résultats différents d’un individu à l’autre.

division cellulaire

C’est notamment la raison pour laquelle de “vrais” jumeaux aux conditions de vie distinctes pourront avoir des caractéristiques physiques drastiquement différentes en prenant de l’âge.

Du point de vue de la peau, cela signifie par exemple que même si un individu présente des prédispositions génétiques à une certaine sécheresse cutanée, il lui est possible d’éviter une perte d’hydratation trop importante en limitant l’expression de certains gènes par le contrôle de son cadre de vie.

Une exposition prolongée et fréquente au soleil, aux polluants de l’air tels que la fumée de cigarette ou une alimentation déséquilibrée sur le long terme sont donc des facteurs “épigénétiques” d’évolution de votre phénotype cutané.

En d’autres termes : ces éléments peuvent impacter la façon dont s’expriment les gènes définissant les caractéristiques de votre peau, comme le montre une étude¹ menée par la chercheuse Lavinia Arseni en 2018.

En comprenant le rôle des facteurs épigénétiques les plus importants à des étapes clefs de la vie de celle-ci, telles que la différenciation cellulaire, il devient possible de prévenir les risques de vieillissement prématuré et de limiter vos chances de voir émerger des dysfonctionnements de votre organe cutané.

À cet égard, la communauté scientifique a très rapidement compris que l’alimentation occupe une place prépondérante.

De la couche basale à la couche cornée : la nutrition pour se différencier

L’épiderme contient plusieurs types de cellules dont deux participent à ses caractéristiques les plus visibles à l’oeil nu :

  • Les mélanocytes (responsables principalement de sa pigmentation);
  • Les kératinocytes (responsables en majeure partie de sa résistance mécanique et son imperméabilité);

structure de l'épiderme

La texture que l’on perçoit de notre peau, sa résistance et son aspect sont dictés en grande partie par des cellules kératinocytes mortes, d’un genre particulier : les cornéocytes. Ces cellules forment la couche la plus superficielle de l’épiderme : la couche cornée.

Toutefois, avant de mourir et de rejoindre cette couche, les kératinocytes naissent et se développent en migrant progressivement de l’intérieur vers l’extérieur de la peau.

Cette naissance, cette croissance, ce cycle de vie en somme est impossible sans les nutriments que nous fournit notre alimentation.

Comprendre pourquoi et comment mieux nourrir sa peau

Pour déterminer la meilleure façon de se nourrir, il est essentiel de saisir tout d’abord les acteurs principaux des signes extérieurs de santé de votre peau.

Quel que soit votre phénotype, trois facteurs visibles à l’oeil nu servent en général à déterminer la santé de votre enveloppe cutanée :

  • Son élasticité;
  • Sa fermeté;
  • Sa texture.

On dénombre 4 types de peau permettant de représenter des combinaisons communes de valeurs pour ces trois facteurs :

  • Les peaux grasses;
  • Les peaux mixtes;
  • Les peaux normales;
  • Les peaux sèches.

Votre patrimoine génétique détermine votre type de peau et à moins que celle-ci ne soit naturellement douce, lisse et avec peu ou pas d’imperfections visibles, ce type n’est pas catégorisé comme “normal”.

Si tel est votre cas, les facteurs épigénétiques, notamment l’alimentation, revêtent une grande importance pour maintenir la santé de votre peau. Ainsi, on dira par exemple d’une peau sèche qu’elle est en moins bonne santé qu’une peau visiblement hydratée “normalement”.

Pour y remédier, un ajustement de votre alimentation voire (le plus souvent) la combinaison d’une solution de nutrition locale (crème) et de nutrition générale (complément alimentaire) représentent vos meilleures chances.

Mais en quoi ces solutions peuvent-elles aider ? Quels mécanismes la mènent à un tel état et quels éléments justifient l’emploi de tels produits ?

Architecture cutanée : un univers en mouvement perpétuel

Avant d’atteindre la couche cornée, le voyage des kératinocytes débute dans la couche basale de l’épiderme, c’est-à-dire la couche sa plus profonde.

Reposant sur la lame basale (interface entre l’épiderme et le derme qui assure la transmission des nutriments depuis le derme), les cellules souches y occupent le rôle de la production cellulaire.

Cellules de Langerhans (rôle immunitaire), cellules de Merkel (rôle sensoriel), mélanocyte (rôle pigmentaire) et kératinocytes (rôle mécanique) sont toutes des types de cellules différenciées à partir des cellules souches de la couche basale.

couches de l'épiderme

C’est parce que ces dernières créent en continu des cellules que les kératinocytes produites se retrouvent “poussées” vers l’extérieur.

Cette remontée vers la couche cornée les fait progressivement changer de composition et de forme pour remplir des rôles différents sur le chemin en passant en tout par 4 couches épidermiques :

  • La couche basale (où elles naissent);
  • La couche spineuse (où les kératinocytes débutent la concentration de précurseurs de la kératine);
  • La couche granuleuse (où les kératinocytes commencent à contenir de la kératine et à en accumuler pour se préparer à composer l’armure imperméable que représente la couche cornée);
  • La couche cornée (que les kératinocytes atteignent après s’être déchirées sur le chemin, se vidant ainsi de leur contenu, notamment la kératine, pour s’applatir).

Il faut en moyenne 28 jours pour que les kéranocytes récemment nées rejoignent la couche cornée. C’est la raison pour laquelle on dit couramment que l’on fait peau neuve tous les mois.

La matrice extracellulaire du derme : là où tout commence

Néanmoins, la genèse des kératinocytes et des autres cellules de l’épiderme par les cellules souches ne pourrait être réalisable sans une certaine matière première.

C’est la raison pour laquelle le derme, sous-jacent à la lame basale de l’épiderme, rassemble des cellules spécialisées dans la production d’éléments clefs pour permettre aux nutriments de circuler entre les cellules à l’horizontal et à la verticale : il s’agit des fibroblastes.

Véritables unités de production, les fibroblastes réalisent en effet la synthèse des composantes de la matrice extracellulaire (MEC), qu’elles expulsent au travers de leur membrane.

matrice extracellulaire

C’est dans la MEC que baignent principalement les cellules du derme et c’est donc par là que transitent les acides aminés, les vitamines et les oligo-éléments leur permettant de disposer de l’énergie et des matériaux nécessaires au maintien de leurs fonctions.

En outre, une MEC suffisamment nourrie est essentielle pour permettre à la peau de conserver ses propriétés macroscopiques.

État de santé de votre derme et conséquences macroscopiques

En effet, si la résistance mécanique superficielle et l’imperméabilité de votre peau est assurée par l’épiderme, c’est bien le derme qui lui permet d’être à la fois souple et élastique.

Pour être exact, c’est la MEC qui est en charge de ces deux propriétés en se composant en proportions suffisantes des fruits de l’activité métabolique des fibroblastes, c’est-à-dire principalement :

  • Du collagène;
  • De l’acide hyaluronique;
  • De l’élastine.

Les principes actifs de la nutricosmétique : un moyen d'accompagner le vieillissement cutané

Offrant une bonne résistance aux tractions car peu flexible, le collagène est ce qui vous permet de conserver une peau ferme (à l’opposé de l’élastine qui permet à votre peau d’être pour ainsi dire… élastique).

De son côté, l’acide hyaluronique de votre MEC lui permet de stocker de l’eau pouvant être sollicitée à mesure des besoins métaboliques de vos fibroblastes.

Malheureusement, dès 20 ans, vos fibroblastes ralentissent la production de ces deux ingrédients essentiels au maintien de la qualité de votre peau. La conséquence en est progressive mais visible : votre peau perd en fermeté et finit par changer de type. En effet, elle tend avec les années à être moins “normale” et plus sèche.

C’est la raison pour laquelle tout complément alimentaire de qualité ne peut faire l’économie du duo désormais bien connu du collagène et de l’acide hyaluronique.

En combinant ces deux principes actifs, la nutricosmétique se propose d’accompagner le processus de vieillissement en évitant que cette perte de “productivité” soit trop brutale afin d’atténuer les rides et ridules.

Prendre pour principes actifs des nutriments déjà présents dans votre peau

Toutefois, les compléments alimentaires les plus efficaces du marché vont encore plus loin. En intégrant à leur formule d’autres éléments intervenant dans le cycle de vie de l’épiderme, certains cherchent en effet à offrir des résultats visibles rapidement pour une action s’installant sur le long terme.

C’est dans cette optique que la céramide se retrouve dans certains nutricosmétiques.

Dans une étude publiée en 20092, la chercheuse Yukiko Mizutani s’intéresse au rôle des céramides dans l’épiderme et à sa biosynthèse par les cellules kératinocytes. On y découvre notamment qu’une supplémentation orale de céramide permet d’améliorer l’efficacité de la fonction de barrière que revêt l’épiderme ainsi que ses caractéristiques de perméabilité.

La vitamine C, la vitamine E, le zinc… de nombreux principes actifs sont ainsi sélectionnés pour accompagner votre peau dans ses fonctions métaboliques.

Synergie nutritionnelle : quand le tout est plus que la somme de ses parties

Ce que l’expertise de l’ingénierie nutricosmétique a permis de découvrir va cependant au-delà d’une simple combinaison d’éléments aux bénéfices beauté individuels.

En combinant par exemple du silicium organique à du collagène, le docteur Lidiane Advincula de Araújo a pu conlure dans une étude de 2016³ qu’il était possible d’optimiser la production de collagène dans les fibroblastes.

De la même façon, on sait depuis des travaux clefs tels que ceux du docteur Nicholas N. DePhillipo en 2018 (cf. source 4), qu’une supplémentation de vitamine C améliore elle aussi la synthèse de collagène par l’organisme, en plus de la protection antioxydante accrue qu’elle confère.

Toutes ces découvertes sont la démonstration que votre peau et plus généralement votre organisme sont le siège de réactions biochimiques se produisant en permanence pour vous permettre de vous maintenir en bonne santé et qu’il est possible de tirer partie de cette compréhension pour mettre à profit un concept clef : la synergie.

MyCollagenlift : un cocktail synergique d'ingrédients de qualité premium

C’est grâce à son expertise que l’équipe des laboratoires MyPureSkin a su sélectionner des ingrédients entièrement naturels et d’une qualité premium afin de les associer au sein d’une formule exclusive : celle du complément alimentaire MyCollagenLift, capable d’accompagner le processus de vieillissement de votre épiderme et de votre derme.

Fruit d’une compréhension intime des mécanismes de sénescence de votre peau, MyCollagenLift est une solution de nutrition ciblée capable de s’insérer dans votre routine santé quotidienne pour aider votre organe cutané à rester la meilleure version de lui-même.

En effet, MyCollagenLift, c’est :

  • Des peptides de collagène marin dont le poids moléculaire leur permet d’être très biodisponibles (c’est-à-dire plus facile à assimiler par votre organisme);
  • De l’acide hyaluronique pour vous aider à atteindre un bon niveau d’hydratation;
  • Des céramides d’huile de blé pour parachever cet effort de maintien de l’hydratation pour votre peau;
  • De la vitamine C issue du fruit d’acérola contribuant à protéger vos cellules du stress oxydatif;
  • De la vitamine E jouant également le rôle d’antioxydant;
  • Du silicium organique servant à structurer votre peau tout en augmentant vos défenses contre l’effet néfaste des électrons libres.

Convaincu(e) de l’importance de nourrir votre organisme pour faire peau neuve dans de bonnes conditions ? Envie de prendre soin de votre épiderme et de votre derme pour retrouver une peau normale ? MyCollagenLift vous accompagne dans votre première cure de 3 mois pour des résultats visibles dès 4 semaines !

  1. Étude de l’équipe Arseni évaluant l’impact des altérations du collagène sur la santé : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5983607/
  2. Publication de la chercheuse Yukiko Mizutani sur le rôle des céramides dans la peau et sa synthèse par les kératinocytes : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19364519/
  3. Recherches l’équipe de de Lidiane Advincula de Araújo à propos des effets d’une supplémentation de silicium sur la production de collagène : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4938278/
  4. Étude de Nicholas N. DePhillipo sur l’efficacité de la vitamine C dans la stimulation de la synthèse du collagène : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6204628/